Une nouvelle approche de l'organisation

et de la prise de décision :

la sociocratie

Voilà plusieurs années que j’utilise la sociocratie au M.E.C., au C.I.D. et dans diverses animations de réunions qui me sont demandées.

• Je me suis formé à la sociocratie à travers la collaboration que j'ai apportée à la fondation de l'École internationale des chefs entre 2003 et 2011.
• Je suis agréé comme formateur en socioclratie par le Centre international de sociocratie. Je fais partie du Centre canadien de sociocratie.
  
• Dans le cadre du processus d'agrément sociocratique par le Centre international de sociocratie, j'ai présenté les éléments de mes accomplissements en sociocratie et également les défis qui m'attendent pour la suite des choses. (On peut consulter ICI le modèle novice-expert (Benner) appliqué à la progression de la compétence professionnelle en sociocratie.)
  
• La sociocratie a été fondée par Gerard Endenburg, en Hollande.

«La sociocratie:

• est un modèle de gouvernance qui représente une étape avancée de l'évolution de la démocratie;
• elle est une manière de structurer et gérer toute organisation humaine qui
  • poursuit un but commun,
  • souscrit au principe d'équivalence (plutôt que d'égalité) de ses membres,
  • accepte de partager le pouvoir.
• elle fournit des outils pratiques qui permettent de déléguer aisément la responsabilité des prises de décision aux personnes qui ont à en supporter les conséquences, tout en préservant la cohérence et les objectifs du groupe.
• elle accroît l'implication individuelle ainsi que l'agilité organisationnelle. A l'encontre des organisations fonctionnant sur le mode "commande et contrôle" ou par sélection sévère des individus, elle améliore de façon significative la productivité, sans faire usage de coercition ni d'exclusion.
• elle met en place des cercles auto-gouvernés qui permettent à l'organisation de s'adapter rapidement selon les circonstances, les problèmes à résoudre ou les opportunités à saisir.

• • Les cercles sont reliés à l'organisation par un double lien : cela assure une circulation fluide de l'information non seulement du haut en bas, mais aussi de bas en haut, ce qui est au moins aussi important.
  • Les bonnes décisions sont celles qui se prennent quand chacun se sent avoir été entendu et après que toute objection argumentée ait été levée.
  • Les élections se font sans candidat, à bulletin ouvert et argumenté, sur le mode sans objection. »

(Camille Bierens de Haan, Association EcoAttitude, www.ecoattitude.org.)

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«Dans toute organisation humaine, l'important est de se donner une structure et un mode de gouvernance qui autorise le déploiement des compétences et le respect des besoins de chacun, des valeurs du groupe social et des limites de tolérance de l'environnement naturel.

La façon dont les décisions se prennent dans un groupe détermine l'énergie avec laquelle cette décision sera mise en application.

Le principe de majorité qui préside aux décisions dans le système démocratique crée ipso facto une minorité, qui non seulement ne participera pas à la mise en œuvre de la décision mais la freinera.

L'existence d'une majorité et d'une opposition est certes garante que tous aient droit à la parole, mais c'est un processus qui gaspille énormément de temps et d'énergie.

Il existe d'autres façons de faire. La prise de décision par consentement est un dispositif, qui permet le partage efficace du pouvoir entre tous dans le respect des hiérarchies, ainsi que l'émergence de l'intelligence collective d'un groupe.

Il s'agit d'une méthode de gestion du pouvoir qui se superpose à la hiérarchie exécutive habituelle d’une organisation au moment de prendre des décisions ou de réaliser des améliorations. Il s’agit d’un dispositif fondé sur l’équivalence (et non l’égalité) de chacun et sur la prise de décision sans objection (et non consensus).

Appliqué avec rigueur, il permet à un groupe de trouver une cohérence et une efficacité inégalées, fondées sur l’intelligence collective qui émerge quand les besoins de chacun sont entendus et que les intérêts du groupe prévalent sur les intérêts individuels.

La méthode s’applique aussi bien dans un cadre professionnel avec des équipes exécutives que dans un cadre familial, associatif voire d’un simple regroupement de personnes qui cherchent à s’entraider ou à résoudre un problème.

Elle permet de couper court aux débats interminables et improductifs, aux conflits de personnalités et à l’accaparement du pouvoir par les meilleurs orateurs. Elle consolide le leadership et responsabilise chacun à son niveau de compétence.» (Réf. : http://www.ecoattitude.org/accueil/node/486)

Le cercle sociocratique : La création d’un cercle nécessite, avant toute décision opérationnelle, de prendre le temps de créer le cadre et de décider ensemble d’une vision partagée. Ce faisant, les liens vont commencer à se créer.

Tout ce temps investi au départ est rentabilisé rapidement car il évite les énergies « non canalisées » pendant et/ou en dehors des réunions et transforme le chaos initial éventuel. (mails, frictions, débats, conflits, non-dits, …)

Voir le détail ici : http://sociocratie.unblog.fr/2009/05/30/creation-dun-cercle-sociocratique/

L'élection sociocratique : le mode d'élection sociocratique dit «sans candidat préalable» permet à un groupe de désigner des personnes à des postes de responsabilté de façon efficace, transparente et communautaire. Exemples : désigner l'animateur du groupe, la responsable, le second lien, la secrétaire, etc.

Il s'agit d'un processus en neuf étapes au cours desquelles les gens se proposent ou proposent quelqu'une d'autre, où tous peuvent donner leur opinion sur les candidats (h ou f), et finalement décider par consentement la personne élue.